Revirement de dernière minute sur la Corée du Nord. C’est samedi après-midi, heure de New York, que le Conseil de sécurité des Nations unies va soumettre au vote les nouvelles sanctions contre Pyongyang, qui a testé deux fois rien qu’en juillet un présumé missile ICBM.
 
D’après un responsable onusien, les Etats-Unis ont fait passer hier aux 14 autres membres du Conseil le projet de résolution en ce sens qu’ils avaient présenté, afin de le faire voter le plus tôt possible. L’agence AFP prévoit que ce sera aujourd’hui.
 
Pour être adopté, le texte doit être appuyé par au moins neuf Etats membres de l’organe et aucun de ses cinq membres permanents, la Chine, les Etats-Unis, la France, le Royaume-Unis et la Russie, ne doit exercer son droit de veto.
 
Si la résolution passe, il s’agira de la huitième instaurant des sanctions contre le régime communiste. Cette dernière vise à donner un coup dur notamment à ses exportations de minerai de fer, fer, plomb, minerai de plomb et fruits de mer. Elle interdira en même temps aux Etats membres de l’organisation internationale d'employer des ouvriers nord-coréens et de créer toute nouvelle coentreprise avec le pays communiste. Ces mesures devraient permettre de réduire de 1 milliard de dollars par an le montant des exportations nord-coréennes, estimées actuellement à 3 milliards.
 
Les Etats-Unis et la Chine semblent avoir trouvé un compromis sur le sujet. Mais la Russie se montre toujours réticente, comme on a pu le constater dans les propos tenus par son nouvel ambassadeur à l’Onu. Vassili Nebenzya a en effet déclaré à l’agence AP que les Etats permanents du Conseil n’étaient pas encore parvenus à un accord et qu’une discussion plus approfondie était nécessaire. Ce qui laisse penser que le texte pourrait ne pas passer ce week-end.

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