L'escalade verbale entre les Etats-Unis et la Corée du Nord continue. En effet, le président américain a estimé que sa récente menace de déclencher « le feu et la furie » contre Pyongyang n’était pas suffisamment forte. Une réaction qui fait suite à la menace du pays communiste de tirer des missiles balistiques vers l’île de Guam où stationne une base militaire américaine.
 
Donald Trump a fait cette estimation devant des journalistes dans son club de golf de Bedminster dans le New Jersey où il passe ses vacances. Il n'a pas mâché ses mots pour dire que l'avertissement de Washington contre le régime de Kim Jong-un pourrait désormais être relevé d'un cran.
 
A la question de savoir s'il y aurait d’éventuelles frappes préemptives sur la Corée du Nord, Trump a averti que Pyongyang devrait se tenir sur le qui-vive. Avant d'ajouter qu'il ne parlerait cependant pas de cette possibilité ouvertement.
 
Par ailleurs, le numéro un américain n'a répondu que théoriquement à la question sur la reprise du dialogue avec le Nord, en promettant de continuer de prendre cette option en compte. Néanmoins, il a critiqué la politique nord-coréenne de ses prédécesseurs tout en martelant qu'il était maintenant temps de répondre avec fermeté à toute attaque de Pyongyang.
 
A propos de la Chine, le président américain s'est dit persuadé du fait qu'elle pourrait jouer un rôle plus important dans le dénouement des questions nord-coréennes. Dans la foulée, il a affiché à nouveau sa volonté ferme de corriger le déséquilibre commercial avec Pékin en relation avec ce dossier.

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