Les Etats-Unis sont prêts à mener des actions immédiates et spécifiques pour contrer les menaces nucléaire et balistique de la Corée du Nord. Pourtant, ils préfèrent pour l'heure mener une approche diplomatique afin d’y faire face.
 
Le secrétaire d'Etat américain Rex Tillerson a tenu ces propos, hier, lors d'une conférence de presse à l'issue d'une réunion dite « 2+2 ». Une réunion sur la sécurité regroupant les ministres des Affaires étrangères et de la Défense des Etats-Unis et du Japon.
 
Dans la foulée, Tillerson a martelé que le pays communiste devrait immédiatement suspendre ses provocations balistiques avant de souligner que Washington continuerait de faire pression sur Pyongyang pour qu'il revienne à la table des négociations.
 
De son côté, le secrétaire américain à la Défense a mis en garde le régime de Kim Jong-un contre de redoutables conséquences militaires si Pyongyang déclenchait une action hostile contre les alliés des Etats-Unis.
 
Cette réunion annuelle a eu lieu pour la première fois depuis l'inauguration de l'administration Trump. Côté japonais, y ont pris part le ministre des Affaires étrangères Taro Kono et celui de la Défense Itsunori Onodera. Elle est survenue après que le pays ermite a révélé son éventuel plan militaire de tirer des missiles vers l'île américaine de Guam, située dans le Pacifique. Selon les médias nord-coréens, Kim Jong-un n'a pas encore approuvé ce plan.

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