La Chine a elle aussi condamné le tir balistique nord-coréen d’hier.
 
Lors d’un point de presse hier, la porte-parole de son ministère des Affaires étrangères Hua Chunying a dénoncé une violation claire des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies, qui interdisent à Pyongyang tout tir utilisant la technologie balistique. Elle n’a cependant pas oublié d’appeler « les parties concernées » à la retenue pour maintenir ensemble la paix et la stabilité dans la péninsule.
 
La diplomate a aussi manifesté son opposition à l’annonce de Séoul, Washington et Tokyo, qui cherchent à accroître la pression sur le régime de Kim Jong-un. Pour elle, le problème nord-coréen ne peut être réglé par le renforcement de la pression, mais il le sera par le dialogue et par d'autres moyens pacifiques.
 
Hua a alors évoqué le fait que son pays, le principal soutien économique et diplomatique de Pyongyang, avait fait deux propositions qui permettraient à tous les pays concernés de revenir à la table des négociations.
 
Il s’agit d’abord de mener le processus de dénucléarisation de la péninsule et de lancer en même temps les discussions nord-coréano-américaines en vue de remplacer le traité d’armistice de 1953 par celui de paix. L’autre concerne la « double suspension », qui consiste à arrêter en parallèle les provocations atomiques et balistiques nord-coréennes et les exercices militaires sud-coréano-américains.

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