Malgré les avertissements, la Corée du Nord a fini par passer à l’acte. Elle a procédé, aujourd’hui, à son 6e essai nucléaire.
 
Tout en condamnant cette nouvelle bravade ainsi que le dernier tir de missile de mardi dernier, Séoul va étudier tous les moyens diplomatiques avec la communauté internationale afin de punir et isoler un peu plus Pyongyang. C’est ce qu’a fait savoir, cet après-midi, le conseillier présidentiel à la sécurité Chung Eui-yong au cours d’un briefing organisé suite à la réunion du Conseil de sécurité nationale (NSC) présidé par le chef de l’Etat Moon Jae-in.
 
Selon lui, le locataire de la Cheongwadae a également demandé lors ce cette réunion à l’armée de rester sur le qui-vive pour faire face à d’autres provocations du régime de Kim Jong-un et ceci dans le cadre de l’alliance Séoul-Washington. Chung s’est entretenu au téléphone avec son homologue américain Herbert McMaster à deux reprises afin de discuter des mesures communes à prendre. Les présidents Moon et Trump doivent eux aussi bientôt avoir une discussion téléphonique.
 
La nouvelle provocation du royaume ermite a eu lieu vers 12 h 29. D’après Météo-Corée, un tremblement de terre d’une magnitude 5,7, a été détecté à 44 km au nord-nord-ouest de Kilju. C’est dans ce comté situé dans la province de Hamgyong du Nord que se trouve le site d’essais nucléaires de Punggyeri où se sont déroulés les cinq précédents tests. Un peu plus tôt, l’agence météorologique sud-coréenne avait parlé d’une magnitude 5,6, mais elle a modifié l’intensité du séisme. Selon ses estimations, la puissance du séisme artificiel de ce dimanche 3 septembre est 9,8 fois plus puissante que lors du 5e essai nucléaire qui remonte au 9 septembre de l’année dernière.

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