Le Conseil de sécurité des Nations unies est en train de débattre des sanctions renforcées contre Pyongyang, après un nouvel essai nucléaire dimanche. Indépendamment du Conseil, l’Union européenne a décidé de prendre elle aussi ses propres mesures de sanctions supplémentaires, et ce afin de compléter une nouvelle résolution onusienne.
 
Réunis en Estonie, ses ministres des Affaires étrangères ont pris la décision de commencer à préparer ces mesures dès la semaine prochaine. Avant même de le faire, elle envisage d’accroître la pression économique sur le régime de Kim Jong-un en vue de le faire revenir à la table des négociations. Il sera largement question de l’envoi à l’étranger des travailleurs nord-coréens qui servent de source de devises pour Kim Jong-un.  
 
Le volume des échanges commerciaux nord-coréano-européens a considérablement baissé dans le sillage des sanctions économiques contre l’Etat communiste. En chiffres, il est passé de 280 millions d’euros par an il y a dix ans à 27 millions d’euros l’an passé. Il risque de chuter encore davantage, une fois que Bruxelles imposera ses nouvelles sanctions à Pyongyang.

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