Séoul reste vigilant face à une éventuelle provocation de Pyongyang

Aujourd'hui, c'est le 69e anniversaire de la fondation de la Corée du Nord. Cette célébration survient presque une semaine après qu'elle a mené avec succès un test de bombe à hydrogène pouvant équiper un missile balistique intercontinental (ICBM).
A la une d'aujourd'hui de l'organe officiel du Parti des travailleurs, le régime de Kim Jong-un s'est considéré comme une puissance nucléaire. Du coup, il a appelé son peuple à aller de l'avant dans le développement des armes de pointe comme le Hwasong-14, un missile balistique intercontinental ou le Hwasong-12, un missile à portée intermédiaire.
Dans un autre texte du Rodong Sinmun, Pyongyang a mis en garde Washington contre les sanctions alourdies onusiennes. Et d'ajouter que les Etats-Unis recevront des « cadeaux » qu'ils soient petit ou grand de sa part malgré le renforcement de ces sanctions.
A Séoul, l'armée et les autorités de renseignement jugent que le pays communiste pourrait procéder à une nouvelle provocation militaire soit aujourd'hui soit le 10 octobre, une date marquant la fondation du Parti des travailleurs.
En réponse au sixième test nucléaire nord-coréen, le Conseil de sécurité de l'ONU travaille sur une panoplie de sanctions plus puissantes que jamais. Il s'agit d'interdire les approvisionnements en pétrole brut au pays ermite et de geler des actifs de son dirigeant, entre autres. Sous l'initiative des Etats-Unis, un vote devrait avoir lieu lundi prochain.
Les forces combinées sud-coréano-américaines observent de plus près le moindre mouvement au nord du 38e parallèle tout en mobilisant leurs moyens de surveillance. Un test nucléaire aux tunnels 3 ou 4 du site de Punggye-ri pouvant avoir lieu à tout moment. Elles n'excluent pas non plus un nouveau lancement d'un missile mer-sol balistique stratégique (MSBS). Pour l'heure, aucun signe d'une provocation imminente n'a été détecté.
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