« L'attitude inconsidérée de la Corée du Nord est une menace planétaire qui requiert une réponse mondiale, ce qui inclut l'Otan », a déclaré, hier, le secrétaire général de l'Organisation du traité de l'Atlantique nord, sur le 6e essai nucléaire mené le 3 septembre dernier par Pyongyang.
 
Le régime de Kim Jong-un a toujours souligné que son développement nucléaire et balistique ne viserait en aucun cas les pays européens. Mais l'Otan n'a cessé de dénoncer les provocations nord-coréennes qu'elle considérait comme représentant un danger, non seulement pour la stabilité régionale mais également pour la paix mondiale. Elle a ainsi demandé au pays communiste d'abandonner de manière complète, vérifiable et irréversible ce programme militaire.
 
Interrogé pour savoir si en cas d’attaque nord-coréenne contre le territoire américain de Guam dans le Pacifique, l'Otan allait exercer son droit la défense collective, Jens Stoltenberg n'a pas donné de réponse claire. Effectivement, l'article 5 du traité de cette institution stipule qu'une attaque contre un des pays membres de l'alliance est considérée comme une attaque contre tous. 
 
Ceci dit, cet article est en général appliqué aux territoires des nations membres, situés en Europe, en Amérique du Nord et dans l'Atlantique nord. Ne faisant pas partie de ces régions-là, Guam ne peut être couvert par l'article 5. Mais sans exclure toute intervention de son organisation, le patron de l'Otan aurait ainsi voulu envoyer un message d'avertissement au pays ermite.

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