La Corée du Nord a rendu publique sa première réaction du survol d'une partie de la côte est du pays communiste par des bombardiers américains de type B-1B. Le Uriminjokkkiri a vivement condamné hier cette démonstration de force aérienne, la qualifiant d'acte inconsidéré et dangereux. L'organe de propagande du régime de Kim Jong-un a dénoncé que l'entraînement de l'armée de l'air américaine s'était déroulé comme dans le cadre d'un vrai combat, avec la mobilisation d'un avion ravitailleur.

A côté de cela, le Rodong Simmun et la KCNA, les deux principaux médias internes du royaume ermite, ont encore gardé le silence, six jours après la sortie de B-1B. 

Sur le plan national, Pyongyang utilise des rassemblements populaires ou des spectacles de la bande Moranbong, un groupe de musiciens, pour inciter son peuple à se tenir prêt en cas de guerre avec les Etats-Unis. Ou plus précisément, pour contrôler l'opinion publique et sonder les intentions de Washington.

Une autre démonstration militaire d'envergure, cette fois de la marine américaine, est attendue en octobre prochain. Il s'agira cette fois-ci, d'un exercice d'un groupe aéronaval conduit notamment par des porte-avions à propulsion nucléaire. 

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