Donald Trump coupe court aux perspectives de dialogue proposées par son chef de la diplomatie

Il ne faut pas perdre du temps pour essayer de faire revenir à la table des négociations le « petit homme-fusée ». Il faut se ménager puisqu'il y a des tas de choses à faire. C'est dans ces termes-là que le président américain Donald Trump a retenu, hier, son secrétaire d'Etat Rex Tillerson de développer une politique de dialogues avec Kim Jong-un.
Donald Trump a ainsi tweeté que la politique de la main tendue envers le royaume ermite n'avait rien donnée depuis 25 ans, de l'administration de Clinton jusqu'à celle d'Obama. Et d'ajouter que, lui, il ne serait pas comme ses prédécesseurs.
Selon un haut fonctionnaire américain répondant sous anonymat à l'agence de presse Reuters, le président américain croit que ce n'est pas le moment de négocier. Et si Kim Jong-un acceptait des négociations, il demanderait tout de suite le statut du pays doté d'armes nucléaires, a-t-il ajouté.
Pour rappel : Rex Tillerson a annoncé le 30 septembre à Pékin que Washington avait deux ou trois canaux de contact avec Pyongyang, et que les Etats-Unis pourraient parler, voire parleront avec le régime communiste. Il se peut alors qu’à travers ces tweets, Donald Trump veuille empêcher Rex Tillerson de donner de mauvais signes à la Chine qui commence à exercer une certaine pression sur son allié turbulent nord-coréen de longue date.
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