La présidence américaine enfonce le clou sur la Corée du Nord. Sa porte-parole Sarah Sanders a réaffirmé que pour le moment, l’heure n’était pas au dialogue avec elle, sauf pour libérer les ressortissants américains détenus par le régime communiste.

Lors d’un point de presse aujourd’hui, elle a indiqué qu’il y avait une différence entre les négociations et les pressions diplomatiques, que Washington soutenait fermement ces pressions sur Pyongyang et qu’il exhortait tous ses alliés et partenaires à les accroître. Elle a toutefois ajouté que toutes les options étaient sur la table.

Ses propos confirment la déclaration de Donald Trump, qui a mis un frein à l’initiative de son secrétaire d’Etat. Lors de sa visite ce week-end à Pékin, Rex Tillerson avait dit que son pays avait « deux ou trois canaux directs ouverts avec le régime de Kim Jong-un » et qu’il « communiquait directement avec lui ».

Son président a aussitôt réagi. Sur son compte Twitter, Trump a écrit avoir dit à son ministre qu’« il perdait son temps en essayant de négocier avec le petit homme fusée ».

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