Le ministère sud-coréen de la Réunification envisage de mener des investigations sur les infractions par la Corée du Nord aux droits de l'Homme commises sur des prisonniers de guerre et des victimes d'enlèvement au Nord dont les familles habitent au sud de la péninsule.
 
Selon un responsable du Centre des dossiers des droits de l'Homme en Corée du Nord affilié au ministère, une enquête pilote est en cours avant d'entamer la véritable investigation sur le sujet à partir de l'année prochaine.
 
Il sera question d'éclaircir si ces prisonniers de guerre et ces kidnappés ont été torturés, s'ils ont souffert de discrimination dans l'adhésion au Parti des travailleurs ou dans le choix d'une profession en Corée du Nord. Il s'agirait aussi de savoir si ceux dont une partie de la famille s'est réfugiée au Sud lors du conflit fratricide ont été traités de façon partiale au nord du 38e parallèle.
 
Etabli en septembre de l'année dernière, le centre a pour vocation de faire des recherches et des études sur les droits fondamentaux des résidents nord-coréens. 
 
Jusqu'à présent, il a conduit ces opérations par le biais des réfugiés nord-coréens au Hanawon, un site d'accueil destiné à aider ces transfuges à s'acclimater à la vie dans leur pays d'adoption.

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