La conférence internationale sur la non-prolifération du nucléaire va s’ouvrir demain à Moscou. Environ 200 experts d’une quarantaine de pays dont les deux Corées et les Etats-Unis seront présents à cette rencontre annuelle organisée par le CENESS, un think tank russe.
 
Représentant la Corée du Nord, la directrice générale des affaires américaines du ministère des Affaires étrangères, Choe Son-hui, est arrivée hier dans la capitale russe. Elle s’y était déjà rendue fin septembre pour s’entretenir avec Oleg Bourmistrov, ambassadeur itinérant et l’un des principaux négociateurs du Kremlin sur les questions nucléaires.
 
La haute diplomate nord-coréenne doit participer aux débats de deux sessions multilatérales de la conférence, consacrées respectivement à la sécurité en Asie du Nord-est et à l’apaisement des tensions dans la péninsule.
 
La Corée du Sud envisage d’y envoyer elle aussi un directeur général de son ministère des Affaires étrangères.
 
Côté américain : plusieurs ex-hauts responsables du département d’Etat et experts du nucléaire nord-coréen y sont attendus. Parmi eux figurent notamment Wendy Sherman, l’ancienne secrétaire d’Etat adjointe pour les affaires politiques, Robert Einhorn, l’ancien conseiller spécial du département à la lutte contre la prolifération nucléaire et au contrôle des armements ainsi que l’un des grands spécialistes du nucléaire nord-coréen Siegfried Hecker. Ce dernier a visité le pays communiste à plusieurs reprises.  
 
Il est donc envisageable qu’en marge de la conférence, une rencontre entre les envoyés des deux Corées et un contact informel américano-nord-coréen soient engagés.

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