Londres pointe Pyongyang derrière les cyberattaques de mai dernier

La Grande Bretagne croit fermement que la Corée du Nord se trouve derrière les cyberattaques dites « WannaCry » ayant entraîné le crash du système informatique du service de santé national en mai dernier.
Le ministre britannique de la Sécurité, Ben Wallace, a ainsi affirmé à la BBC que de nombreux pays victimes de ce virus qui a frappé par exemple, des universités chinoises, le chemin de fer allemand ou le ministère de l’Intérieur russe, étaient arrivé à la même conclusion. Sans rapporter de preuve de ses dires, il a ainsi affirmé que de nombreux pays sont persuadés que le régime de Kim Jong-un « était impliquée dans cette attaque mondiale ».
Le 12 mai dernier, les pirates informatiques avaient exploité une faille de sécurité de certaines versions Windows pour envoyer des logiciels viciés bloquant des dizaines de milliers d’ordinateurs à travers le monde.
En Grande Bretagne, les attaques avaient conduit à des annulations et des délais d’opérations ou de rendez-vous médicaux dans 12 hôpitaux ainsi que des difficultés d’accès aux dossiers des patients.
Pyongyang est réputé entretenir une armée de 6 000 hackers dont la force de nuisance auraient, d’après des experts britanniques et américains, augmenté ces dernières années.
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