Le gouvernement sud-coréen a établi des centaines de fiches recensant les violations des droits de l'Homme perpétrés par des officiels nord-coréens. C'est la première fois que l’existence d’un tel dossier géré par les autorités sud-coréennes, et non par des ONG, est révélée.
 
D'après le député du Parti Liberté Corée (PLC) Yun Sang-jik, et le ministère de la Justice, le centre d'archives relatives aux droits de l'Homme en Corée du Nord, inauguré le 10 octobre 2016 sous l'égide du ministère ad hoc, avait élaboré fin septembre 245 fiches sur les violations des droits fondamentaux par le pays communiste.
 
Il s'agit principalement de fonctionnaires des organes du pouvoir, dont le bureau de la sécurité nationale et le département pour la sécurité populaire. Les officiels dans le collimateur de Séoul sont accusés de violences, voire de crimes contre l'humanité, y compris des actes de torture, des crimes sexuels et des avortements forcés.

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