À la veille de la visite du président américain à Séoul, le gouvernement sud-coréen a décidé aujourd'hui d'ajouter 18 représentants de banques nord-coréennes à l'étranger à sa liste noire. Et ce dans le but de priver la Corée du Nord de sources financières destinées au développement des armes de destruction massive.
 
Ces nord-Coréens font déjà l'objet de sanctions du Conseil de sécurité de l'Onu. Il s'agit notamment de Kang Min, représentant de la Korean Daesong Bank en Chine, de Ri Un-song, celui de la Korea United Development Bank en Russie et de Ku Ja-hyong, celui de la Foreign Trade Bank en Libye.
 
Selon le ministère sud-coréen des Affaires étrangères, cette mesure permettra de bloquer des sources de financement illégales du Nord et d'appeler la communauté internationale à prendre conscience des risques que représentent des transactions avec les personnes listées. Il a par ailleurs souligné que Séoul poursuivrait ses efforts pour résoudre de manière pacifique le problème nucléaire nord-coréen en faisant revenir Pyongyang au dialogue à travers des sanctions et pressions.
 
En mars 2016, après le 4e essai nucléaire du régime de Kim Jong-un, la Corée du Sud avait imposé des sanctions à l'encontre de 40 individus et 30 organismes nord-coréens. Puis en décembre de la même année, suite au 5e test nucléaire du Nord, elle avait ajouté 36 personnes et 35 institutions à sa liste noire.

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