Les Etats-Unis et la Corée du Nord possèdent deux à trois canaux de communication et le jour viendra où les deux pays indiqueront qu'est venu le jour des premiers dialogues. C’est ce qu’a déclaré, vendredi, le secrétaire d’Etat américain auprès des journalistes dans l’avion qui les emmenaient de Pékin, où a eu lieu le sommet bilatéral entre Donald Trump et Xi Jinping, à Danang où s’est ouvert aujourd’hui le sommet de l’Apec. Rex Tillerson a toutefois précisé que les premiers dialogues ne signifiaient pas un début de négociations.
 
Concernant la condition préalable pour entamer ces pourparlers, qui rappelons-le est l’arrêt des provocations nucléaire et balistique de Pyongyang, le chef de la diplomatie américaine a déclaré qu’il n’y avait pas de durée spécifique. Il a ainsi nié les récents propos du représentant spécial du département d'Etat pour la politique nord-coréenne Joseph Yun selon lesquels la suspension de provocations du régime de Kim Jong-un pendant 60 jours pouvait être un signe pour démarrer les négociations.

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