Comme on s’y attendait, la Troisième commission a adopté hier une nouvelle résolution sur les droits de l’Homme en Corée du Nord. Cet organe de l’assemblée générale de l’Onu, chargé des questions sociales, humanitaires et culturelles l’a fait cette fois encore par consensus.
 
Sans surprise, le texte dénonce vivement les violations des droits humains commises depuis longtemps par le pays communiste et appelle son régime à les arrêter et à remédier à cette situation préoccupante. Dans le même temps, il évoque le fait que le pouvoir « affecte ses ressources à la poursuite de ses programmes d'armes nucléaires et balistiques aux dépens du bien-être de sa population ». Dans la foulée, il demande d’imposer des sanctions à l’encontre de ses dirigeants, Kim Jong-un en tête.
 
Nouveautés cette année : le texte exhorte Pyongyang à prendre des mesures appropriées pour la reprise des réunions de familles séparées par la guerre de part et d’autre du 38e parallèle, et pour les étrangers qu’il détient toujours. Ces retrouvailles restent suspendues depuis octobre 2015.
 
Séoul a lui aussi donné son consentement à l’adoption de la résolution. Le Nord, lui, a dénoncé « une manœuvre politique » visant à renverser son régime.
 
Le texte doit encore être voté en séance plénière de l’assemblée le mois prochain.

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