La Corée du Sud et la Chine coopèrent étroitement sur les sujets majeurs, y compris le nucléaire nord-coréen. C'est ce qu'a déclaré aujourd'hui, lors d’un point de presse régulier, le ministère sud-coréen de la Réunification, en réponse à une question concernant une information publiée la veille par la presse japonaise.
 
L’Asahi Shimbun a en effet écrit que Pékin avait fait part aux pays concernés de l'échec d'une rencontre entre l'émissaire spécial chinois Song Tao et le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un. Sans toutefois préciser de quels pays il s'agit, selon le quotidien nippon. Les journalistes ont voulu savoir si la Corée du Sud était l'un des pays concernés.
 
A propos de l'arrestation par les autorités chinoises du président d'une entreprise de transport maritime sino-nord-coréenne, le porte-parole du ministère a rappelé que Pékin s'était engagé à de nombreuses reprises à appliquer totalement les résolutions onusiennes contre Pyongyang. Et d'ajouter que la mise en application par le gouvernement chinois de ces sanctions serait suivie de près.
 
Sur l’éventualité d’une nouvelle provocation nord-coréenne, Baik Tae-hyeon s’est montré plutôt affirmatif. Il a souligné que le gouvernement était sur le qui-vive pour répondre à tout test nucléaire ou balistique de Pyongyang.

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