Donald Trump a déclaré que le nouveau tir de missile de Pyongyang ne chamboulerait pas la politique nord-coréenne de son administration et que dorénavant, ce sont les Etats-Unis qui allaient s’occuper de cette question.
 
Le locataire de la Maison blanche a été informé du test balistique alors qu’il était en visite au Congrès et que « le missile était encore en vol », selon sa porte-parole Sarah Sanders.
 
Son secrétaire à la Défense a de son côté affirmé que « ce tir avait atteint la plus haute altitude de tous les lancements effectués jusqu’à présent par Pyongyang et qu'il représentait une menace partout dans le monde ». James Mattis a aussi souligné que la Corée du Sud avait tiré des missiles de précision en mer pour faire comprendre à sa voisine du Nord qu’ « elle peut être prise sous le feu de son allié ».
 
Le chef de la diplomatie américaine Rex Tillerson a lui aussi publié sa propre déclaration. Dans ce texte, il a appelé la communauté internationale à continuer de prendre des mesures fortes, économiques comme diplomatiques, en réponse à la provocation nord-coréenne, « y compris le droit d'interdire le trafic maritime transportant des biens vers et depuis le Nord ». Il a tout de même relativisé en affirmant que les « options diplomatiques » restaient toujours sur la table.

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