Le Conseil de sécurité de l'Onu condamne le dernier tir d'un missile nord-coréen

Comme prévu, le Conseil de sécurité de l’Onu s'est réuni d'urgence pour parler des mesures à prendre suite au tir de missile balistique effectué hier par la Corée du Nord.
Dès le début de cette réunion, l'ambassadrice américaine à l'Onu a durci le ton en évoquant le rôle limité du pays communiste au sein de l'organisation, en plus de la suspension des liens diplomatique et économique avec Pyongyang.
Nikky Haley a affirmé que les Etats-Unis n'avaient aucune intention de faire la guerre avec le régime de Kim Jong-un même après sa dernière provocation balistique. Et une fois le conflit éclaté, c'est une réponse à l'acte belliqueux de Pyongyang, a-t-elle averti.
D'autre part, la plupart des ambassadeurs des pays membres de l'organe sécuritaire de l'Onu étaient unanimes pour qualifier cette bravade nord-coréenne de menace sévère contre la sécurité internationale.
Le haut diplomate russe, tout en dénonçant le régime communiste, a mis en avant que les Etats-Unis et la Corée du Sud devraient revenir sur leurs exercices militaires conjoints prévus pour le mois prochain. De son côté, son homologue chinois a jugé que l'échec du dialogue était à l'origine de la situation critique d'aujourd'hui.
Contrairement à l'accoutumée, cette réunion d'urgence du conseil onusien ne s'est pas soldée par l'adoption d'une déclaration du président ou d'un communiqué adressé à la presse.
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