Les dirigeants sud-coréen et américain se sont entretenus hier soir par téléphone, pour la deuxième fois depuis le nouvel essai balistique de Pyongyang. Les deux chefs d’Etat avaient déjà échangé cinq heures après le tir en question survenu mercredi.
 
A cette occasion, Moon Jae-in a estimé incertaine la maîtrise par le régime de Kim Jong-un des technologies balistiques, à savoir celles liée à la rentrée dans l'atmosphère ou à la miniaturisation des ogives nucléaires. Il a toutefois reconnu que le Hwasong-15 lancé par Pyongyang était la version la plus avancée parmi les ICBM développés par le Nord. Et d'ajouter que le défi le plus urgent à relever était d'empêcher le royaume ermite d'améliorer ses technologies nucléaire et balistique pour ensuite les lui faire abandonner. Moon aurait ainsi persuadé indirectement son interlocuteur que l’option militaire n’était pas encore à envisager.
 
Le leader sud-coréen a également affirmé la nécessité de démontrer la force écrasante des deux alliés basée sur une posture de défense conjointe solide, et ce afin de dissuader le pays communiste de commettre une erreur de jugement.
 
De son côté, Donald Trump aurait assuré son soutien sans réserve au renforcement des capacités militaires sud-coréennes à travers l'acquisition d’armes stratégiques de pointe.
 
Enfin, les deux présidents ont convenu d’imposer des sanctions et une pression maximales en coordination avec la communauté internationale jusqu'à ce que la Corée du Nord renonce à ses programmes nucléaire et balistique et retourne à la table des négociations.

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