L’émissaire spécial du département d’Etat américain pour la Corée du Nord a affirmé hier que le plan dit des « 60 jours » était toujours valable, malgré le tir d’un ICBM par Pyongyang le mois dernier. Il a tenu ces propos devant les journalistes sud-coréens à l’issue d’une conférence organisée hier à Washington par la Korea Foundation et l’institut pour les études coréennes de l’université George-Washington.
 
Selon Joseph Yun, les Etats-Unis sont toujours prêts à dialoguer avec le pays communiste si ce dernier suspend ses provocations pendant plus de 60 jours, après avoir envoyé explicitement un message en ce sens.
 
Cependant, l’officiel américain a estimé que pour l’heure, il fallait plutôt opter pour les pressions, telles que des sanctions économiques ou l’isolement diplomatique de Pyongyang, tout en estimant que le moment viendrait de mener des démarches diplomatiques.

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