Hier, pour la 13e année consécutive, l’assemblée générale des Nations unies a approuvé, par consensus, une résolution appelant à l’amélioration des droits de l’Homme en Corée du Nord. Un texte adopté le mois dernier par sa Troisième commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles.

Les nouveautés cette année concernent les familles séparées par la guerre et les étrangers détenus au Nord. La résolution demande au régime de Kim Jong-un de prendre des mesures appropriées pour relancer les réunions de ces familles isolées de part et d’autre du 38e parallèle. Des réunions suspendues depuis octobre 2015. Du coup, elle préconise de vérifier si les proches sont toujours en vie, et de leur permettre de correspondre par lettres ou de visiter leur village natal.

En ce qui concerne les détenus étrangers, le texte appelle à les autoriser à recevoir leur consul et à communiquer avec leur famille.

Sans surprise, le Nord a une nouvelle fois dénoncé une résolution politique adoptée sous l’impulsion des Etats-Unis en vue de renverser son régime.

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