La Corée du Nord a de nouveau réclamé aujourdhui « son droit légitime » de développement spatial. Effectivement, le Rodong Sinmun, le journal officiel du parti des Travailleurs, a écrit que les lancements de satellites étaient parfaitement conformes aux droits internationaux dont la Charte de l'Onu garantissant la souveraineté et l'égalité des Etats, et le Traité de l'espace extra-atmosphérique assurant le développement spatial à des fins pacifiques.

De plus, le Rodong Sinmun a cité le tir d’un satellite de communication algérien et le nouveau lancement de satellite de télédétection vénézuélien, pour souligner que le développement spatial est devenu un domaine de la compétition à laquelle participe un grand nombre de pays, et non plus réservé à un petit groupe d’initiés.

Selon l'organe de presse, le pays communiste est entré dans la phase de développement de satellites utilitaires grâce à la mise en orbite du satellite d’observation terrestre Kwangmyongsong 4. Il s'est aussi vanté du succès d'un test d’un moteur de grande puissance qui devrait équiper un nouveau type de fusée destinée à transporter un satellite géostationnaire.

Le Rodong Sinmun avait déjà mis en avant le 3 décembre dernier la politique du régime pour le développement spatial à des fins pacifiques, avant de faire valoir deux semaines après son droit à développer et utiliser l’espace.. Cette revendication aurait pour objectif de justifier un lancement possible de fusée à longue portée.

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