La Russie maintient l’interdiction de nouveaux recrutements des travailleurs nord-coréens en application de la résolution 2375 adoptée à l’unanimité le 11 septembre par le Conseil de sécurité des Nations unies suite au 6e essai nucléaire et aux tirs de missiles balistiques effectués par le régime de Kim Jong-un.
 
D’après l'agence de presse RIA NOVOSTI, le ministère russe du Travail a décliné l’ensemble des demandes de permis de travail pour 2018 enregistrées par les entreprises basées dans la région du Primorié. Cela concerne environ 9 000 nord-Coréens qui souhaitent travailler dans divers domaines comme la construction, l’agriculture, la réparation navale, etc.
 
La résolution 2375 contient les mesures qui consistent à empêcher les expatriés nord-coréens d’obtenir un permis de travail et à interdire le renouvellement de tout permis pour ceux qui en possèdent déjà un. D’après le ministre russe du Travail, aucune quote-part des travailleurs étrangers 2018 n’est accordée au pays communiste. Même si les nord-Coréens déjà présents peuvent rester jusqu’à l’expiration de leur permis, il n’y a pas eu de nouvelle entrée ou de nouveau contrat des habitants du royaume ermite depuis le 11 septembre.
 
La Russie compte actuellement environ 37 000 travailleurs envoyés par Pyongyang. Ils travaillent principalement dans les domaines de la construction, de l’abattement d’arbres et de l’agriculture, à Moscou et à Saint Petersburg ainsi qu’à Vladivostok et à Khabarovsk dans la région de l’Extrême-Orient russe.

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