Est-ce une main tendue ou une offensive de paix déguisée ? Kim Jong-un s’est dit hier prêt à envoyer ses athlètes aux JO d’hiver de PyeongChang en Corée du Sud.

Dans son traditionnel discours du Nouvel an très attendu, le dirigeant nord-coréen a en effet déclaré être « disposé à prendre les mesures nécessaires, y compris à envoyer une délégation aux Jeux et qu’à cette fin, les autorités du Nord et du Sud pourraient se retrouver d’urgence ». Et d’ajouter que son pays engagerait un dialogue avec tout le monde, à commencer par le parti au pouvoir.

Il restait toutefois catégorique sur le développement nucléaire de son pays, le qualifiant de « dissuasion d’autodéfense ». Dans la foulée, le numéro un nord-coréen a demandé à Séoul d’arrêter son « exercice de guerre atomique », sous entendu ses manœuvres conjointes avec Washington.

Le dictateur communiste a une fois encore mis en avant que l’an passé, son parti, son pays et son peuple avaient réalisé leur grande cause historique qu’est l'achèvement d'une force nucléaire d'Etat. Du coup, il a averti que « le bouton nucléaire est toujours sur son bureau et [que] les Etats-Unis doivent prendre conscience que ce n'est pas du chantage mais la réalité ».

Dans le même temps, Kim III a promis de produire désormais en masse des têtes nucléaires et des missiles et d’accélérer leur déploiement.

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