La troupe sud-coréenne s'est produite comme prévu hier, à Pyongyang, en présence du dirigeant nord-coréen Kim Jong-un et de son épouse, Ri Sol-ju. Un petit bémol cependant : la presse sud-coréenne n’a pas été admise dans la salle de spectacle.

Selon le porte-parole du ministère de la Réunification Paik Tae-hyun, qui s'est exprimé ce matin lors du point de presse, le Sud a émis une vive protestation auprès du Nord immédiatement après le spectacle, via le canal officiel de communication entre les deux pays.

Sans tarder, Kim Yong-chol, vice-président du parti des Travailleurs, s'est rendu aujourd'hui à la salle de presse réservée aux journalistes sud-coréens. Lors d'une rencontre qui a duré un quart d'heure, il a présenté des excuses avant d'expliquer que les autorités nord-coréennes n'avaient eu aucune intention d'empêcher la couverture médiatique de l’événement. Et d'ajouter qu'une confusion avait pu naître dans le processus d'organisation. En effet, selon lui, les journalistes auraient dû se voir refuser l'accès au 1er étage uniquement, où se trouvait Kim Jong-un.

Concernant le report de l’heure de début du concert à deux reprises, Paik Tae-hyun a précisé que Pyongyang avait pris cette décision pour accueillir un plus grand nombre de spectateurs. Il a d'ailleurs relevé que la présence de Kim Jong-un au concert renforçait le climat favorable au dialogue intercoréen.

Enfin, interrogé sur l'agenda politique très serré du leader nord-coréen en ce début d'avril, tel qu'a évoqué hier par ce dernier, l'officiel sud-coréen a suggéré qu'il pourrait s'agir d'une session annuelle de l'Assemblée populaire suprême prévu le 11 avril, ou des sommets avec les présidents Moon Jae-in et Donald Trump.

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