Le sommet intercoréen du 27 avril devrait être dominé par la dénucléarisation et l’instauration de la paix dans la péninsule. Mais Séoul cherche à aborder aussi les moyens concrets d’améliorer les relations intercoréennes. Il pourrait s’agir par exemple de restaurer la ligne de chemin de fer « Gyeongwon », qui reliait autrefois Séoul à la ville nord-coréenne de Wonsan sur 223,7 km. Elle fut bien sûr coupée par la guerre de Corée.

Selon un responsable du comité de préparation du sommet, le rétablissement de la ligne ferroviaire permettrait d’atténuer les tensions militaires.

A en croire un chercheur de l’institut de recherche économique rattaché à la Banque industrielle de Corée (IBK), la réouverture de la « Gyeongwon » donnerait accès à la région de Wonsan dans l’est du territoire nord-coréen. La station de ski du col Masik, un des projets emblématiques de Kim Jong-un, y est située. Ce qui pourrait intéresser aussi bien le pays communiste que les capitaux étrangers.

Problème : si dans le processus de négociations, le Nord demande au Sud de financer les travaux, le projet se heurtera aux sanctions en application à l’encontre du pays communiste.

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