En pleins préparatifs du sommet entre Donald Trump et Kim Jong-un, Washington a dénoncé la violation des droits de l'Homme par Pyongyang. La Chine et la Russie qui tentent de participer à la négociation sur la dénucléarisation nord-coréenne sont également pointées du doigt au même titre que l’Iran à qui le président américain demande une modification de l'accord sur le nucléaire.
 
Selon le « rapport annuel américain sur les droits de l'Homme dans le monde 2017 » publié hier, la Russie, la Chine, l'Iran et la Corée du Nord baffouent quotidiennement les droits de ceux qui vivent à l'intérieur de leurs frontières.
 
« Les Etats qui restreignent la liberté d'expression et de rassemblement pacifique, qui commettent des violences contre des minorités religieuses ethniques ou d'autres groupes minoritaires, ou qui sapent la dignité fondamentale des personnes sont moralement condamnables et discréditent nos intérêts » ; a ajouté le secrétaire d'Etat par intérim John Sullivan. Il a également réaffirmé la volonté de son gouvernement d’être aux côtés de ceux qui militent pour la dignité et la liberté.
 
Le département d’Etat américain doit présenter tous les six mois un rapport sur la situation des droits de l’Homme dans le royaume ermite conformément à la loi visant à durcir les sanctions américaines contre la Corée du Nord, adoptée en février 2016 sous l'administration Obama.

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