Les réactions de la classe politique ne se sont pas fait attendre après l’annonce de la Corée du Nord. Le Minjoo, le parti au pouvoir, a salué favorablement la promesse de Pyongyang de cesser ses tests d'armes nucléaires et de missiles balistiques et de fermer son site d'essais nucléaires.
 
Pour cette formation présidentielle, le régime de KimJong-un joint le geste à la parole en faveur de la dénucléarisation de la péninsule en amont du sommet avec son voisin du Sud.
 
Le Minjoo a estimé que la résolution du dossier nucléaire nord-coréen ouvrirait la voie à un accord entre les deux Corées pour la paix et la coprospérité dans la péninsule coréenne. Et de souligner que ce geste est d'autant plus significatif que Moon Jae-in et Kim Jong-un auraient ainsi assuré leur confiance mutuelle préalable au sommet Kim-Trump.
 
Dans le camp d'en face, le Parti Liberté Corée (PLC), le premier parti de l'opposition, est resté sceptique. Il affirme que la promesse de Pyongyang est loin de l'objectif d'une dénucléarisation « complète,vérifiable et irréversible ».
 
Pour le PLC, il pourrait s'agir d'un geste de paix déguisé, compte tenu du fait que le pays communiste est revenu sur sa décision de démanteler une tour de refroidissement dans sa principale centrale deYongbyun en 2008.
 
Les deux forces minoritaires qui ont formé un groupe parlementaire conjoint, quant à elles, ont salué à l'unisson la fermeture du site d'essais nucléaires de Pungge-ri. 

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