Le gouvernement japonais a salué la tenue du sommet intercoréen qui se déroule aujourd’hui. Plusieurs médias japonais ont détaché leur personnel en Corée du Sud afin de couvrir en temps réel cet évènement historique.

Le Japon a été l’un des premiers pays à prôner une pression internationale sur la Corée du Nord tout en profitant de ce dossier pour sa politique intérieure. Mais avec le revirement de la situation dans la péninsule vers l’apaisement des tensions, Tokyo s’est montré inquiet d’un éventuel isolement de son pays dans les discussions sur le nucléaire nord-coréen.

Dans ce contexte, le Premier ministre nippon s’était envolé la semaine dernière vers les Etats-Unis afin de rencontrer son homologue américain Donald Trump, et avait contacté le président sud-coréen Moon Jae-in. Il leur a notamment demandé d’évoquer, lors de leurs rencontres avec Kim Jong-un, la question de ses ressortissants kidnappés par des agents nord-coréens dans les années 1970 et 1980.

De l’avis des observateurs, Shinzo Abe chercherait ainsi à ouvrir la voie à un dialogue direct avec Pyongyang dont le succès pourrait l’aider à surmonter sa chute de popularité dans son pays.

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