La question de la réduction, voire du retrait des effectifs militaires américains basés en Corée du Sud, refait surface dans le processus de détente de la péninsule.

Jeudi, le New York Times a rapporté que le président des Etats-Unis avait ordonné au Pentagone de travailler sur ce dossier. Mais Donald Trump a démenti en personne cette information. Avant de partir hier pour le Texas, il a martelé aux journalistes que « les troupes ne sont pas sur la table » et que « leur diminution ne figurera pas au programme du sommet » entre lui et Kim Jong-un.

Un peu plus tôt, son conseiller à la sécurité nationale John Bolton a lui aussi affirmé que Trump n’avait pas donné l’ordre en question, qualifiant l’information du quotidien d’absurde. De même, il a reconfirmé que la posture de défense des deux alliés n’avait pas changé, lorsqu’il a reçu hier à la Maison blanche son homologue sud-coréen Chung Eui-yong.

Le conseiller de Moon Jae-in à la sécurité nationale s’était rendu à Washington afin de transmettre aux Etats-Unis les résultats concrets des discussions du 27 avril à Panmunjom entre les dirigeants des deux Corées. Chung et Bolton ont aussi discuté de la préparation des deux prochaines rencontres de Trump, l’une avec Moon Jae-in prévue le 22 mai, l’autre avec Kim Jong-un, dont le lieu et la date seront dévoilés bientôt.

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