Séoul envisage de profiter des prochains pourparlers militaires intercoréens pour discuter d'abord de l'assouplissement d'un contrôle d'accès à la DMZ par les hélicoptères de l'Administration des Forêts.
 
En effet, plusieurs endroits de la zone démilitarisée sont exposés à des incendies d'envergure et les routes abîmées à proximité à des glissements de terrain.
 
Une fois éclaté un incendie de forêt, les canadairs sud-coréens peuvent maîtriser le feu rien que du côté sud de ce no man's land sous le contrôle de l'armée du pays. En effet, l'incendie de montagne produit le 18 avril dernier au nord du 38e parallèle s'est propagé jusqu'au front est de la DMZ. Le feu n'a pu être contrôlé que quatre jours après son éclatement à l'aide d'une douzaine de bombardiers d'eau mobilisés sur place.
 
Le circuit de communication militaire reliant le Sud au Nord sur la côte est du territoire a été coupé suite aux récents incendies. En cas de nouvel incident, les risques sont d'autant plus périlleux que plusieurs dizaines de milliers de mines sont posées dans la zone.
 
De l'avis des experts, il est urgent pour les deux Corées de mettre en place une cellule de prévention des éboulements et des incendies de forêt dans la DMZ pour en faire une zone de paix. 

[Photo : ]