Pyongyang reste sourd à la demande d'informations sur les disparitions forcées

La Corée du Nord continue de faire la sourde oreille à la demande d'informations d'une organisation internationale sur les disparitions forcées dont elle serait l'auteur.
Cette information provient de Radio Free Asia, qui cite le groupe de travail sur les disparitions forcées ou involontaires affilié au Conseil des droits de l'Homme des Nations unies. En effet, ce groupe vient de publier un rapport sur le sujet, à la veille de la Journée internationale des victimes de disparitions forcées, le 30 août.
Il s'agit plus précisément de 66 cas présumément perpétrés par le pays communiste à partir de mai 2017 pendant un an. Dans ce contexte, le groupe de travail en question a appelé le Conseil de sécurité de l'Onu à traduire cette affaire devant la Cour pénale internationale (CPI).
Depuis sa fondation en 1980, le groupe a recensé un total de 233 cas de figures, alors que Pyongyang a répliqué à maintes reprises que de telles disparitions forcées n'existaient pas.
Les cas de disparitions forcées comprennent des enlèvements de sud-Coréens au cours de la guerre de Corée, des journalistes kidnappés suite au détournement du vol Korean Air, et des transfuges nord-coréens disparus après être renvoyés de Chine.
Le groupe de travail soumettra le rapport annuel à une conférence de l'organe de surveillance des droits humains de l'Onu qui se tiendra du 10 au 28 septembre prochains à Genève, en Suisse.
[Photo : YONHAP News]