La classe politique divisée sur la déclaration de Pyongyang

Alors que la déclaration de Panmunjom n’est pas encore ratifiée en raison de l’opposition des partis conservateurs, la déclaration de Pyongyang fait également l'objet de controverse à l’Assemblée nationale.
Les trois partis progressistes, le Minjoo, le parti au pouvoir, le Parti de la justice et le Parti pour la démocratie et la paix, ont salué d’une seule voix les résultats du 3e sommet Moon-Kim en appelant le Parlement à jouer un rôle majeur pour l’amélioration des relations des deux Corées.
En face, le Parti Liberté Corée (PLC), la première force de l’opposition, ultra-conservateur, a dévalorisé le document en question en critiquant l’absence de mesures concrètes pour la dénucléarisation de la péninsule, telle que l’élaboration de la liste des sites nucléaires par Pyongyang.
De son côté, le parti Bareun-Avenir, conservateur modéré, s’est montré prudent en soulignant l’importance des actions concrètes du régime de Kim Jong-un tout en appréciant l’apaisement des tensions militaires.
Dans ce contexte, la mise en application de la déclaration au niveau parlementaire s’annonce difficile, alors que le PLC envisage de dénoncer l’accord intercoréen dans le domaine militaire, adopté comme annexe de la déclaration. En revanche, selon le bureau présidentiel, ce texte n’a pas besoin de ratification.
[Photo : YONHAP News]