Un assaillant de l’ambassade de Corée du Nord à Madrid contacte le FBI

Il y a du nouveau dans l’affaire de l’attaque, le 22 février, à l’ambassade de Corée du Nord à Madrid.
Le tribunal espagnol chargé du dossier a annoncé hier qu’un commando de dix membres avait fait irruption dans les locaux de l’ambassade et que l’un d’entre eux avait contacté le FBI. Et d’ajouter que parmi ces membres, certains sont de nationalité sud-coréenne, américaine et mexicaine, dont un sud-Coréen dénommé Lee Woo-ran.
Toujours selon le tribunal, l’assaillant de nationalité mexicaine mais résident aux Etats-Unis « est entré en contact, cinq jours après l'assaut, avec le FBI à New York afin de lui remettre des informations dérobées ». La Cour espagnole n’a cependant pas confirmé si le service de renseignement intérieur américain a reçu ou non ces données.
Cependant, l’affaire reste entachée de mystères. On s’interroge notamment pourquoi l'homme a contacté le FBI et quelle information il a voulu lui remettre. Washington nie toujours son implication dans l’incident.
Par ailleurs, le Washington Post a rapporté le 16 mars qu’un groupe ayant pour objectif de renverser le régime nord-coréen serait à l’origine de l’intrusion. Ce groupe du nom de « Free Joseon », anciennement « Cheollima Civil Defense », avait annoncé protéger dans un endroit sûr la famille de Kim Jong-nam, le demi-frère du leader nord-coréen, peu après son assassinat à l’aéroport de Kuala Lumpur en février 2017.
[Photo : YONHAP News]