Alors que les rumeurs sur la santé du dirigeant nord-coréen ne cessent de se propager, le président des Etats-Unis a affirmé qu’il était au courant de ce qu'il se passait actuellement, mais qu’il n’était pas en mesure, pour l’heure, d'en parler. 

Donald Trump a tenu ces propos lors d’un événement, tenu hier à la Maison blanche. Il a ajouté qu’il souhaitait que tout aille bien pour Kim Jong-un. Une façon détournée de souligner que les autorités américaines de renseignement disposent d'informations exactes sur cette question sensible.

De son côté, le Service de recherches du Congrès américain (CRS) a avancé que la sœur du leader nord-coréen, Kim Yo-jong, qui est également membre suppléante du Bureau politique du comité central du Parti des travailleurs, était l’une des successeurs favories en cas de disparition de l'homme fort de Pyongyang. 

Dans un rapport sur les relations nord-coréano-américaines publié le 29 avril dernier, le CRS a fait savoir qu’aucun successeur explicite n’existait pour l’heure, alors que le dirigeant, âgé de 36 ans, aurait trois enfants en dessous de dix ans. Tout en soulignant l’importance du rôle joué par Kim Yo-jong lors des derniers sommets, le document fait cependant remarquer que de nombreux observateurs estiment qu’il serait difficile qu’une femme dirige ce pays communiste sans que Kim Ⅲ la désigne officiellement comme sa dauphine. 

Enfin, le texte met en garde contre un éventuel conflit de succession à l’intérieur du régime. Une telle situation pourrait provoquer une crise humanitaire ou liée au contrôle des armes nucléaires, ce qui pourrait modifier la structure de base de la sécurité dans la région.

[Photo : KBS News]