Le Commandement des Nations unies (UNC) a envoyé une équipe d’investigateurs afin d'analyser les tirs nord-coréens survenus hier à l'intérieur de la DMZ, la zone démilitarisée qui divise la péninsule coréenne. Cette enquête qui débute aujourd’hui visera à déterminer si ces multiples coups de feu constituent une violation de l’accord de cessez-le-feu. L'UNC effectue ce genre d’enquête à chaque fois qu’il y a un affrontement dans la DMZ.

Selon le JCS, l'état-major interarmées sud-coréens, des traces de quatre balles ont été découvertes sur le mur d’un poste de garde située près de la frontière intercoréenne. Face à ces tirs, l’armée sud-coréenne a riposté et tiré une vingtaine de balles. Des avertissements ont également été diffusés. Une lettre de protestation a été envoyée au régime de Kim Jong-un, afin de réclamer ses explications. Selon le ministère de la Défense, le Sud attend toujours la réponse du Nord.

Les autorités militaires précisent que ces tirs constituent la deuxième violation de l’accord militaire signé le 19 septembre 2018 par les deux Corées. La première a eu lieu en novembre 2019 lorsque le pays communiste a procédé à des exercices de tirs de l'artillerie côtière nord-coréenne sur l'île de Changrin, située juste au nord de la NLL, la frontière maritime intercoréenne, en mer Jaune.

[Photo : YONHAP News]