Pour Séoul, le projet ferroviaire Gangneung-Jejin n’a pas de rapport avec les sanctions contre Pyongyang

Le gouvernement sud-coréen a organisé, le 27 avril, jour du deuxième anniversaire du sommet de Panmunjom entre Moon Jae-in et Kim Jong-un, une cérémonie lourde de sens dans le cadre de la reconnexion des voies ferrées intercoréennes.
Ce projet porte, pour le moment, sur un tronçon de 110,9 kilomètres reliant Gangneung à Jejin, qui est resté coupé pendant plus de 50 ans. Ces deux villes sud-coréennes sont situées à proximité de la frontière avec la Corée du Nord, et Séoul souhaite lancer, au plus tôt, ces travaux d’ici deux ans.
A ce propos, certains indiquent que le projet est susceptible de faire l’objet de sanctions contre la Corée du Nord et que, dans une telle configuration, il est indispensable de se concerter à l’avance avec Washington.
Le ministère sud-coréen de la Réunification a tranché. Selon son porte-parole, Yeo Sang-ki, les consultations avec les Etats-Unis ne sont pas nécessaires, car si l’objectif est de reconnecter à terme la portion Gangneung-Jejin au réseau ferroviaire nord-coréen, elle appartient pour le moment au Sud.
Enfin, interrogé sur le silence de Pyongyang suite aux tirs frontaliers de dimanche, le porte-parole s’est contenté de dire que, par le passé aussi, le Nord n’avait pas réagi aux protestations de Séoul contre ses coups de feu polémiques.
[Photo : YONHAP News]