Deux anciens hauts diplomates estiment Pyongyang capable d’une provocation après la présidentielle américaine

Deux anciens sous-secrétaires d’Etat adjoint américains, chargés de la politique en Asie de l’Est, ont jugé la Corée du Nord capable d’une provocation après l’élection présidentielle aux Etats-Unis prévue le 3 novembre, au cours d’un colloque en ligne organisé hier, heure locale, par Korea Society.
Susan Thornton, professeure invitée de la faculté de droit de l’université Yale, qui a occupé le poste de secrétaire d’Etat adjoint par intérim des affaires de l’Asie orientale et duPacifique au début du mandat de l’administration Trump, a tenu des propos en ce sens. L’objectif de Pyongyang serait alors d’attirer l’attention du nouveau gouvernement américain.
Même son de cloche chez le vice-directeur de la sécurité nationale et de la diplomatie de Korea Society, Daniel Russel, qui a exercé les mêmes fonctions sous l’administration Obama. Il a notamment affirmé que ce serait surtout le cas si le candidat démocrate Joe Biden devenait l’occupant de la Maison blanche.
[Photo : YONHAP News]