La Corée du Sud et les Etats-Unis poursuivent leurs exercices militaires conjoints devant s’achever le 26 août. La Corée du Nord, qui les critique, y réagit en menant elle aussi ses propres manœuvres de basse intensité, tout près de la frontière intercoréenne.

D’après une source du gouvernement de Séoul, le pays communiste a effectué une telle opération en réaction à chaque exercice des deux alliés, et cette fois encore, celle-ci se déroule principalement parmi les troupes positionnées près de la frontière. Pour cela, un nombre important de soldats se déplacent vers les postes du front pendant quatre à cinq jours et sont entraînés à la prise de camps.

Le régime de Kim Jong-un a par ailleurs lancé le 15 août pour deux jours une alerte à la navigation au large du nord-est de la mer de l’Est. Une mesure décrétée d’habitude avant le lancement de missiles ou des exercices de tirs d’artillerie.

Les Etats-Unis ont alors déployé lundi leur avion de surveillance « J-STARS » près de la péninsule pour scruter tout mouvement. Pourtant, le Nord n’a pas procédé à des tirs de missiles ni d’obus.

Les autorités militaires sud-coréennes estiment que les exercices nord-coréens en cours sont ceux de routine organisés chaque été. De l’avis de certains observateurs, Pyongyang semble viser aussi à causer de la fatigue aux forces combinées sud-coréano-américaines pendant leurs opérations.

[Photo : YONHAP News]