C’est aujourd’hui que Séoul et Washington bouclent leurs exercices militaires conjoints d’été. Des manœuvres de commandement réalisées à l’aide de simulations informatiques. Elles se sont déroulées depuis dix jours en deux parties : « défense » et « riposte ».

Crise sanitaire oblige, les opérations ont eu lieu dans un plus grand nombre de lieux que d’habitude et seuls les effectifs essentiels y ont été mobilisés, contrairement à ce qui avait été programmé. A l’origine, les deux alliés avaient envisagé de doubler leur nombre par rapport à celui des soldats ayant participé aux entraînements du premier semestre de l’année. Au final, l’envergure a été réduite de 30 %.

Le test dit « FOC » n’a pas été mené non plus. Il s’agit de vérifier si la Corée du Sud est capable de reprendre le contrôle opérationnel (Opcon) en temps de guerre, actuellement exercé par les Etats-Unis. Cette fois encore, les deux nations se sont contentées de faire une répétition. Le pays du Matin clair ne pourra par conséquent pas décider de la date de récupération de l’Opcon. Il avait pourtant souhaité la déterminer cette année.

Il avait été évoqué la possibilité que la Corée du Nord se livre à une nouvelle provocation en réponse aux exercices. Jusqu’à présent, aucun mouvement inhabituel de son armée n’a toutefois été observé. Cependant, Pyongyang ne répond pas aux appels de Séoul via les canaux de communication intercoréens depuis le 10 août, date à laquelle son voisin du Sud et les USA ont débuté leurs manœuvres préliminaires. Ces liaisons téléphoniques ont été rétablies, fin juillet, après 13 mois de suspension.

[Photo : YONHAP News]