7e tir de missile de Pyongyang : Moon Jae-in préside le NSC

Face à la série de bravades de Pyongyang qui s’intensifient depuis le début de l’année, Moon Jae-in a présidé hier le Conseil de sécurité nationale (NSC), pour la première fois depuis un an. Le chef de l’Etat a précisé qu’avec le lancement du missile balistique à portée intermédiaire, la Corée du Nord était sur le point de rompre son moratoire sur les essais nucléaires et ceux de missiles balistiques intercontinentaux (ICBM).
Selon lui, la situation actuelle ressemble à l’escalade des tensions de 2017, et le pays communiste va à l’encontre des efforts de la communauté internationale pour installer la paix dans la péninsule, ainsi que des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies. Le locataire de la Maison bleue a ainsi relevé d’un cran le niveau de sa réaction auprès du royaume ermite alors qu’il était resté silencieux après les six premiers tests de l’année.
Séoul a également pris une position plus ferme. Lors de la réunion de la commission permanente du NSC, il a « dénoncé » le mouvement de Pyongyang alors qu'il avait, jusqu’à présent, simplement exprimé son « regret » ou ses « préoccupations ». Il a tout de même évité de parler de « provocation » en espérant renouer le dialogue avec le Nord.
Par ailleurs, les négociateurs nucléaires sud-coréen et américain, Noh Kyu-duk et Sung Kim, ont condamné le régime de Kim Jong-un dans un entretien téléphonique, et sont convenus de poursuivre les efforts pour le ramener à la table des discussions.
[Photo : KBS News]