Séoul et Washington d’accord pour réagir fermement à l’Onu en cas d’un nouvel essai nucléaire de Pyongyang

Arrivé hier à Séoul pour un déplacement de cinq jours, le représentant spécial du département d’Etat américain pour la Corée du Nord, Sung Kim, a été reçu le jour même par son homologue Noh Kyu-duk. Il s’agissait de leur deuxième entretien en à peine deux semaines.
A l’issue de leurs discussions, Noh a expliqué cet intervalle très court par la situation sensible dans la péninsule. Et d’ajouter que lui et l’envoyé américain partageaient l’inquiétude en ce qui concerne la possibilité pour Pyongyang de continuer à y faire monter la tension, d’autant qu’il promet le renforcement de ses capacités nucléaires et balistiques.
Selon le diplomate sud-coréen, hier, les deux alliés se sont aussi engagés à réagir ensemble et avec fermeté, si le Nord procède à des essais nucléaires ou balistiques à longue portée en violation des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies.
Kim a lui aussi affirmé que Séoul et Washington étaient sur la même longueur d’onde quant à la nécessité de donner une réponse forte à tout acte du régime communiste visant à déstabiliser la région et d’y maintenir leur dissuasion conjointe. C’est la raison pour laquelle les deux nations ont repris hier, selon lui, leurs exercices militaires.
Néanmoins, le représentant américain a réaffirmé que l’administration Biden poursuivrait une approche ouverte à la diplomatie et qu’elle était toujours prête à rencontrer des responsables nord-coréens « n’importe où et sans aucune condition préalable ».
A noter aussi qu’hier, les deux parties ont échangé sur le test de la nouvelle arme tactique guidée nord-coréenne, samedi, ainsi que sur le projet de résolution que les Etats-Unis ont proposé à leurs partenaires du Conseil de sécurité de l’Onu pour durcir les sanctions contre le régime de Kim Jong-un.
[Photo : YONHAP News]