Hier, la Corée du Nord a continué ses provocations militaires même après le coucher du soleil.

L’état-major interarmées sud-coréen (JCS) a annoncé avoir détecté, entre 21h35 et 21h49, trois missiles balistiques à courte portée, tirés depuis les environs de Koksan, dans la province de Hwanghae du Nord, en direction la mer de l’Est qui sépare la péninsule coréenne et l’archipel japonais. Ces engins ont parcouru près de 490 km, à une altitude maximale d'environ 130 km et à une vitesse de Mach 6. Rappelons que Pyongyang avait déjà lancé dans la journée un missile balistique intercontinental (ICBM), de type Hwasong-17, ainsi que deux missiles balistiques à courte portée.

Ce n’est pas tout. A partir de 23h30, le régime de Kim Jong-un a également procédé au lancement de quelque 80 obus d’artillerie depuis le district de Geumgang, dans la province de Gangwon, vers les zones tampons intercoréennes en mer de l'Est. Une violation de plus de l’accord militaire intercoréen du 19 septembre 2018.

Ces deux bravades sont survenues tout juste après que le vice-président de la Commission militaire centrale du Parti des travailleurs de Corée du Nord, Park Jong-chon, a dénoncé la décision de Séoul et Washington de prolonger leur manœuvre aérienne, « Vigilant Storm », en la décrivant comme un « choix très dangereux et erroné ». Les alliés ont, en effet, décidé de la prolonger suite au tir d'un ICBM par le pays communiste.

[Photo : YONHAP News]