Le NIS confirme la « purge » de l’ancien chef de la diplomatie nord-coréenne

Quel sort a été réservé à Ri Yong-ho, l’ancien ministre nord-coréen des Affaires étrangères ? Le quotidien japonais Yomiuri Shimbun a avancé, mercredi, que le régime de Kim Jong-un l’aurait exécuté l’année dernière, entre l’été et l’automne, en s’appuyant sur plusieurs sources provenant du pays communiste.
A ce propos, le Service national du renseignement sud-coréen (NIS) a confirmé la validité de l’information concernant l’éviction de Ri, mais il a précisé l’impossibilité de vérifier si l’ancien chef nord-coréen de la diplomatie a été exécuté ou non par la suite.
Ces propos ont été rapportés hier par des membres de la commission parlementaire des renseignements à l’issue d’une réunion plénière de celle-ci. Selon eux, le NIS n’a pas rendu compte du contexte ni des raisons qui seraient à l’origine de la « purge » du haut diplomate.
Selon ces députés, le NIS a donné son avis sur le limogeage de Park Jung-cheon. Pour rappel, le vice-président de la Commission militaire centrale du Parti des travailleurs et secrétaire du même parti unique, qui était le numéro un de l’armée nord-coréenne, a récemment été remplacé par Ri Yong-gil, le ministre de la Défense.
Selon le service de renseignement, l'homme fort de Pyongyang a congédié Park en guise de réprimande concernant le manque de préparation dans l’entraînement des soldats et la défaillance dans le rôle de contrôle de l’armée. Dans la foulée, il a renouvelé tout l’état-major afin de renforcer davantage son influence sur les forces militaires.
[Photo : YONHAP News]