Centres de détention pour les nord-Coréens en Chine : des travaux d’élargissement sont en cours

Les centres de détention de la police chinoise, destinés aux transfuges nord-coréens, sont en train d’être élargis. C’est ce qui a été révélé, mardi, par des images satellites du Centre de données des droits de l'Homme nord-coréens (NKDB).
Sa directrice a détaillé que le nombre de ceux incarcérés en Chine était estimé entre 600 et 2 000. Selon Song Han-na, les rapports sur la baisse du nombre d’arrestations de nord-Coréens après la pandémie de COVID-19 suggèrent que les détenus ne sont pas libérés et que les prisons ne font que s'engorger.
Song a fait savoir que les principaux centres en question, situés près de la frontière sino-nord-coréenne, avaient été localisés grâce aux interviews avec d’anciens officiels chinois et détenus nord-coréens, ainsi qu’aux enquêtes sur place. Quant à celui de Helong, une ville de l’empire du Milieu avoisinant le comté de Musan dans le royaume ermite, des travaux d’installation de nouvelles barrières et d’établissements supplémentaires sont en cours, toujours selon les images satellites.
La représentante du NKDB a prévu qu’en cas de réouverture de la frontière Corée du Nord-Chine, qui avait été fermée à cause du coronavirus, Pékin expulserait les nord-Coréens dans leur pays, ce qui causerait une crise humanitaire. Avant d’ajouter que les individus renvoyés étaient souvent forcés à travailler sans rémunération adéquate, ni droits fondamentaux, dans un environnement pénible.
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