Séoul a saisi la justice pour demander des dommages-intérêts à Pyongyang en lui imputant la responsabilité de l’explosion du bureau de liaison intercoréen. Le ministère sud-coréen de la Réunification a déclaré aujourd’hui avoir déposé une plainte à la Cour du district central de Séoul, avant que le délai de prescription de trois ans arrive à sa fin le 16 juin.

Le gouvernement sud-coréen revendique un montant de 44,7 milliards de wons, l’équivalent de 32,4 millions d’euros, comprenant les dégâts du bureau de liaison ainsi que ceux du centre d’assistance intégrale.

Un responsable du ministère a affirmé que la destruction de ces immeubles constituait un acte illégal flagrant, et que l’exécutif ferait face fermement à tout agissement qui viole le droit de propriété du pays et du peuple.

Pour rappel, la Corée du Nord a fait exploser ce bureau de liaison avec son voisin situé dans la ville frontalière de Gaesong le 16 juin 2020 pour protester contre la diffusion de tracts de propagande anti-Pyongyang des associations des réfugiés nord-coréens installées au sud du 38e parallèle.

[Photo : KBS News]