Séoul décidera d’éventuelles sanctions après examen des faits concernant le trafic présumé d’armes entre Moscou et Pyongyang

Alors que des soupçons de livraison d'armes à la Russie pèsent sur la Corée du Nord, le gouvernement sud-coréen a fait savoir qu'il déciderait d'éventuelles sanctions unilatérales après avoir examiné les faits de manière globale.
Lors d’un point de presse régulier hier, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a rappelé que l'exécutif impose des sanctions unilatérales contre des entités et des individus qui soutiennent ou sont impliqués dans des activités contribuant aux programmes balistique et nucléaire nord-coréens ou violant les résolutions onusiennes visant le régime communiste. Lim Soo-suk a ajouté que, concernant le trafic présumé d'armes entre Moscou et Pyongyang, Séoul prendrait des mesures qui s'imposent après avoir vérifié les faits et leur qualification au regard des lois concernées. Un responsable du ministère a affirmé que ce sujet est communiqué avec Washington par le biais des canaux diplomatiques.
Rappelons que tout commerce d'armes avec la Corée du Nord est interdit en vertu des résolutions du Conseil de sécurité de l'Onu. Jusqu'à présent, les Etats-Unis ont accusé le régime de Kim Jong-un de fournir des armes à son allié russe. Mais les deux pays mis en cause ont nié ces allégations.
Le quotidien britannique Financial Times a pourtant ravivé les soupçons en rapportant le 29 juillet que les troupes ukrainiennes utilisaient des roquettes nord-coréennes saisies auprès des forces russes.
[Photo : YONHAP News]